Une nuit à Paris

Publié le 7 mai 2025 à 20:51

La scène se passe à Paris  dans une boîte de nuit  comme il y en a tant dans la capitale, une nuit.

 

4 jeunes amis sont attablés dans un coin de la salle. La musique résonne. Les gens dansent et sont heureux. Mais il  n'y a rien d'extraordinaire. Nos amis commencent à s' ennuyer et songent même à quitter les lieux pour terminer la. soirée ailleurs, quand une belle femme entre.

Voilà nos amis requinqués et près à aller à la conquête.

- Oh ! le joli petit chaperon rouge, dit l'un.

- Ah ! oui, ce sera moi le loup, dit l'autre.

- Ah ! non cette fois ci c'est mon tour. On s'était mis d'accord, dit le troisième.

- D'accord ok ! mais si tu n'y arrive pas tu laisses la place à quelqu'un d'autre. t' as compris ? Tu ne fais pas tout foirer.

- Ok ! dit le troisième.

 

Et voilà notre héros de la soirée qui se dirige vers la jeune femme pour lui parler. Il est accueilli par  deux beaux yeux charbons aux cils infinis réhaussés de deux lignes de sourcils en formes d'accents circonflexes. Ses lèvres sont très maquillés. Son sourire est rose pourpre et poudré. Elle donne l'impression de sortir d'un film.

Voici leur conversation :

 

- Bonsoir, je m'appelle Edouard. Savez vous que vous êtes la femme la plus belle de ce night club ?

- Oui, je sais. Je suis miss monde.

- Je me le disais bien. Je comprends pourquoi vous avez été élue. Car quand je regarde vos yeux, j'ai envie de me  noyer dedans. Je poserais bien mes lèvres sur les vôtres mais j'ai peur que vous me disiez non. Votre beauté n'a d'égale que le sommet de l'Himalaya. Si vous vous teniez devant  le mont Everest vous feriez fondre toute la neige et provoqueriez des tsunamis 

Vous buvez quelques chose ?

- Oui un rhum coco.

- Serveur ! deux rhum coca s'il vous plait. Je suppose que vous avez un prénom. Comment vous appelle t on ?

- J'ai un prénom mais je ne vous le dirai pas. Je le garde jalousement.

- Pourquoi ? De quoi avez vous peur ? Un prénom sans un nom ne vous engage à rien. Regardez moi. Je pourrais crier mon prénom sur tous les toits maintenant même si c'était possible.

- Non ! ne faites pas ça. Edouard que faites vous de bon dans la vie ?

- Je suis homme d'affaires.

- Vraiment ? Et ces affaires je suppose que vous les faites avec votre femme ? 

- Je vois que vous avez le sens de l'observation. Oui je porte une alliance et je suis marié. Vous avez marqué un point. Mais continuons, j'aime  quand la partie est serrée.

- Et où se trouve l'heureuse élue ?

- Elle est restée à la maison. Ma femme est un ange.  Elle n'aime pas les endroits bruyants.

- Contrairement à vous. Je vois. Donc si je comprends bien, vous avez donné votre coeur à votre femme et le reste est en libre service ?

- Oh ! En plus d'être belle vous avez aussi de l' humour. Mais assez parlé de moi. Vous habitez chez vos parents ?

- Non, j'habite chez mon mari. 

- Voilà que nous sommes à égalité. On remet la balle au centre. Miss monde vous savez que vous me plaisez. Je vous adore. Et je vois que vous m'aimez aussi. Je suis sûr que nous pouvons nous entendre.

- Je sens que vous allez me proposer une affaire.

- Oui en or ! alors ne la ratez pas. Ce que j'ai à vous dire ne peut être entendu que de vous seule. Et j'aimerai vous le dire ailleurs qu' ici. Donnez moi votre téléphone. Je vous appelle.

- Je n'en ai pas.

- Vous me plaisez de plus en plus vous savez. Si je ne vous connaissais pas si peu, je dirais que vous mentez. Je suppose que vous faites partie de ces rares personnes qui vivent sans téléphone et sans télévision dont tous les journaux nous parlent. Mais ça ne fait rien. Moi j'ai un téléphone. Et  je vais même vous étonner. Je vais vous donner mon numéro.

- Ecoutez Edouard, je pense vraiment que vous me prenez pour le petit chaperon rouge. N'est pas ? Je suis ravie de savoir que vous êtes l'heureux propriétaire d'un téléphone. Mais je n'appelle jamais les numéros inconnus. 

- Quel dommage vous me brisez le coeur. Une histoire qui avait si bien commencé.  

 

 

 

 

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